Le 5 novembre 2018, deux immeubles de la rue d'Aubagne, dans le quartier populaire de Noailles à Marseille, s'effondraient et provoquaient la mort de huit personnes. Un an après le drame, la préoccupation pour l'état du logement à Marseille, la situation des habitants délogés et la rénovation des logements insalubres est toujours forte.
Le 5 novembre, plusieurs milliers de Marseillais défilaient en hommage aux huit victimes, exprimant aussi leur colère et leur inquiétude face au problème du mal logement et réclamant la responsabilité et la mobilisation des acteurs politiques et économiques. Un hommage relayé sous différentes formes : l'art vidéo, l'art de rue et même le sport, jusqu'au stade Vélodrome. Selon Marsactu, cette question du mal-logement se retrouve au carrefour de 3 temps.
A Marseille, le secteur associatif organisé autour d'acteurs tels que "Un centre ville pour tous" et "le collectif du 5 novembre" accompagne ces mobilisations. Un exemple, le 21 novembre, le théâtre de l'oeuvre organise un débat autour de l'habitat indigne à Marseille.
Lors de sa visite du 4 novembre, Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, a exprimé son souhait de voir s'accélérer les réhabilitations. Au delà de la situation marseillaise, ce problème de santé publique se pose au niveau national.